Marbré, rayé ou morme

Fiche biologique du poisson

Nom(s) courant(s)

Dorade marbré, daurade marbré, Marbré, Marbré commun , Rayé, Morme, Mourme

Nom scientifique :

Lithognathus mormyrus (Linné, 1758)

Noms étrangers

Sand steenbras ou Striped seabream (Anglais), Herrera (Espagnol), Ferreira (Portugais), Mormora (Italie), Menkous (Tunisie), Mankus (Libie), Stribet blankesten (Danois), Pageot (Algérie, en Français), Marmorbrasse (Allemand)

Description / aspect

Le corps du marbré, appelé aussi rayé ou morme, est argenté et montre parfois des reflets jaunâtres. De la mi-hauteur au dos se trouvent 13 à 15 bandes transversales grises foncées ou brunes qui lui ont données le nom de « Marbré » ou « Rayé ». Les nageoires ventrales et la nageoire anale du marbré sont dorées ou jaunâtres et la nageoire caudale est bordée de noir.

Mode de vie

La dorade marbré se rapproche de la côte lorsque l’eau se réchauffe bien à la fin du printemps, les femelles pondent alors à ce moment des oeufs pélagiques. Le marbré est un poisson qui se nourrit principalement sur les fonds sableux riches en algues en creusant avec son museau pointu, soulevant des nuages de sables. Après son passage, les algues sont écartés et on remarque des cavités de sable. Lors des coups de vent, il cherche sa nourriture près des eaux blanches mouvementés qui décollent les appâts du sol. Le marbré en effet aime les faibles profondeurs et les remous et zones de balancement des vagues à la côte l’été, où la nourriture est désensablée et devient facile d’accès.

Habitats

Plages, ridens de sable, fonds vaseux, estuaires, herbiers de posidonie, roches et digues rocheuses

Répartition géographique

Atlantique, Méditerranée

Répartition bathymétrique (profondeur)

0 à 150 m

Taille légale de capture (minimum légal) : 20 cm (fixée par l’Union Européenne
le 21 décembre 2006).
Taille de maturité sexuelle : 20 cm
Taille moyenne : 15 à 30 cm
Taille maximale : 55 cm (1,3 kg)
Record de France : 0,928 kg (Saint Cyprien,
Languedoc Roussillon, 27/08/2005)

Techniques de pêche

Pêche aux appâts naturels

Les appâts : vers (arénicole, mille-pattes notamment américain, miracle, néréide de vase, pistiche/mourron), coquillages (coque, telline, moule), crustacés (crabe mou, petit crabe dur, crevette)
Les techniques : au flotteur, au lancer-ramener d’appâts, au poser, à la palangrotte, en dérive au mort-manié

Pêcher le maquereau :
Les secteurs alluvionnaires sont d’excellents spots pour la pêche des rayés, dits plus communément marbrés. On repère alors leur passage sur les zones garnies d’algues lorsqu’un trou de sable contraste avec la couleur foncée des algues. Les solides molaires du morme (marbré) lui permettent de broyer ses proies, telles que les coquillages. Ce poisson noble dont la chair est estimée est difficile à piéger, ce qui rend sa capture sportive et captivante. A ce propos, ne pas hésiter à descendre le diamètre du bas de ligne en 0.22 à 0.25 mm,  voire 0.18 mm pour les plus pêcheurs expérimentés, car le marbré est un poisson très méfiant. Ceci dit, le marbré chasse de jour comme de nuit et dans les eaux claires de la Méditerranée, et en particulier en Corse, il est beaucoup plus facile à pêcher la nuit.