Sur environ 20000 bateaux disparus dans les eaux françaises, 5000 épaves sont répertoriées par le SHOM avec une précision variable de l’idéal « 1 à 10 mètres » au grand approximatif « 500 mètres à 1 mille ». De l’embarcation de plaisance au géant porte-conteneur, les bateaux immergés au fond de nos mers sont de fabuleux récifs artificiels pour les poissons du large. Certains mêmes sont devenus des zones de fraie.

Coin de pêche : les épaves
Les épaves sont l’habitat de nombreux poissons, souvent de bons coins de pêche

La pêche sur épave se pratique en priorité à la dérive, à la verticale (pêche en dérive aux appâts ou pêche en dérive aux leurres). On peut rechercher de nombreux carnassiers tels que bar, daurade royale, griset, lieu jaune, moruejuliennecongre et de nombreuses autres petites espèces telles que les tacauds, chinchards ou serrans souvent près du fond. Le vif, le mort-manié et le leurre souple sur tête plombée sont les trois méthodes incontournables pour viser les gros carnassiers (maigres, bars, lieus jaunes, morues en particulier). Certains jours, les poissons carnassiers répondront mieux sur le leurre, notamment sur le teaser placé au dessus du leurre souple si le carnassier chasse de toutes petites proies. A d’autres moments, le vif ou le mort-manié seront plus efficaces que le leurre.